+54 % d’augmentation du volume des transactions pour le marché des bureaux dans l’agglomération dijonnaise
Près de 40.000 m² commercialisés en 2019, une nette hausse du volume mais aussi du nombre de transactions, avec une majorité de petites surfaces (30 % de moins de 250 m²) : un résultat exceptionnel qui traduit le dynamisme de la demande.
23 % des transactions pour le marché des locaux d’activité sur la métropole dans la continuité de la croissance observée ces dernières années, signe du dynamisme réel et durable des activités industrielles et de services.
-47 % diminution du volume transacté pour les entrepôts en Côte-d’Or, une baisse à relativiser compte-tenu des importantes transactions logistiques observées exceptionnellement en 2018, et un volume placé proche de la moyenne des cinq dernières années.
Impulsé par la CCI Côte-d’Or et différents professionnels de l’immobiliers d’entreprise, Imdex réunit les principaux acteurs du marché, pour échanger, mutualiser les connaissances et créer un document de référence, utile à tous, donnant les clés nécessaires pour comprendre le marché et ses tendances et aborder un secteur en perpétuelle évolution.
Lannée 2019 marque une réelle reprise, avec une demande placée en bureau inégalée depuis 5 ans, de plus de 39.000 m².
Cette année record sexplique notamment par deux transactions essentielles, à savoir la réhabilitation de la tour Mercure en SIGMA avec limplantation de linformatique des Banques Populaires et larrivée de lÉcole supérieure des Travaux Publics ; mais également par lattractivité de la métropole avec une augmentation des projets endogènes.
Sur le bureau de seconde main, les surfaces de moins de 250 m² représentent toujours plus dun tiers du volume transacté.
Loffre disponible est en recul de 12%, par rapport à 2018. En conséquence, on constate une pénurie de biens immédiatement disponibles, adaptés aux besoins des utilisateurs, et des prix de vente en progression.
Enfin, nous nous réjouissons de larrivée de nouveaux projets tertiaires denvergure qui devraient permettre de répondre aux besoins des entreprises sous 18 mois.
Les locaux dactivités : un marché très dynamique !
Bien que le volume transacté soit quasi similaire à lannée précédente, le marché des locaux a enregistré sa plus belle performance en nombre de transactions depuis la création de lobservatoire de limmobilier dentreprise en 2015. En effet, avec 85 transactions en 2019, il sagit dune année exceptionnelle notamment portée par la reprise des activités industrielles qui se traduit par une hausse significative de la demande placée sur les locaux de + de 1.000 m². Pénurie de loffre ! La métropole concentre lessentiel des projets de déménagements ou dimplantations bien que loffre soit très réduite. Dans ce contexte, le marché des locaux dactivités de seconde main représente 86 % du volume placé en 2019. Lalternative, à savoir les programmes neufs « multi-occupants » de type parcs ou villages dentreprises peinent à séduire les entrepreneurs qui recherchent des bâtiments indépendants. Toutefois, Il faudra bien laccepter ce format est celui qui se développe partout en France pour les locaux dactivités.
Les activités industrielles quant à elles séduisent les collectivités et trouvent du foncier sur lEco
Parc Dijon Bourgogne ou Beauregard, pour construire des bâtiments adaptés à leurs activités, à contrario des activités logistiques en forte croissance que lon repousse le plus loin possible de la métropole ou de sa périphérie proche.
E-commerce / commerce physique
La fermeture nationale de certaines enseignes, comme FLY, ou récemment Pronuptia, pourraient faire pencher lopinion vers une inquiétude des modes de consommation.
Mais peu à peu, léquilibre se crée, entre le e-commerce et le commerce physique. Lhabillement est délaissé dans les magasins, mais les implantations en sport, loisirs, alimentaires spécialisés (vrac, healthly, bio) et restauration (fast food, fast good, traditionnelle) fourmillent à tous les coins de rues.
Les services, eux aussi, en cherche de vitrine, en pieds dimmeubles, nont pas été en reste.
En 2019, le centre-ville fut empreint de nouveaux formats innovants, tout comme les « corners » de nos centres commerciaux à une autre époque : les magasins éphémères, les concepts stores aussi, sont autant de nouveaux modes de consommation physique.
Ainsi, cest le e-commerce qui déclenche ensuite le commerce physique !
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